Introduction : A quoi cela sert-il de maîtriser sa colère dans la vie de tous les jours ?
Actuellement, nombreuses sont les relations conjugales ou familiales brisées, victimes des conséquences néfastes d’une colère incontrôlée. Voulez-vous comprendre et maîtriser vos colères pour mieux vivre et mieux agir ?
La colère : un sentiment naturel mais aux effets dévastateurs
Qui n’a jamais été fâché de sa vie ? Évidemment, cela est inconcevable ! Tout le monde à un moment donné a exprimé une certaine colère envers son entourage ou envers soi-même ! La colère fait partie de la vie normale tout comme la peur, la tristesse ou la joie. Les colères en soi ne représentent pas de danger. Ce qu’elles entraînent, en revanche risque d’être dévastateur si elle n’est pas maîtrisée. La personne en colère est agacée, puis dépendant de sa personnalité, une série de réactions physiologiques et comportementales peuvent s’ensuivre.
Quelles sont les manifestations physiologiques de la colère ?
En général, la colère se traduit par trois grands types de manifestations physiologiques.
Les manifestations organiques
D’abord la colère augmente la pression artérielle provoquant un battement rapide du cœur, des bouffées de chaleur, une oppression thoracique, des picotements ou fourmillements dans les mains, les jambes ou les pieds, une sensation ébrieuse, une difficulté à respirer. Parfois même des sueurs, des tremblements, une situation de panique et un sentiment de perte de contrôle.
Les manifestations musculaires
Les colères augmentent le tonus musculaire. Ensuite elle fait apparaître les expressions faciales caractéristiques telles que le renfrognement du visage, le serrement des sourcils et de la mâchoire.
Les manifestations verbales et émotionnelles
Enfin elle s’exprime par une extériorisation verbale de l’émotion, parfois associée à des agressions.
Chaque individu possède son tempérament propre et présente un seuil de tolérance différent quant aux frustrations. Chacun a aussi sa façon bien à lui d’exprimer ses insatisfactions.
Les types de colères
Il existe trois types de colère : la colère passive, la colère agressive et la colère ouverte ou assertive.
Les colères passives
Certaines personnes sont réservées et n’aiment pas admettre qu’elles sont en colère. Elles n’aiment pas la confrontation. Plutôt que d’exprimer leurs sentiments, et expliquer leurs problèmes, elles affichent leurs mécontentements par des soupirs, des gestes de colère, par une paresse ou un manque d’enthousiasme généralisé. Elles vont bouder, temporiser et faire semblant que tout va bien. Elles vont faire le contraire de ce qu’on leur demande. La colère passive vient d’un besoin de manipuler et de pousser les autres à bout de nerfs. C’est une forme de communication qui n’est pas saine.
Les colères agressives
La plupart du temps, les gens en colère ont tendance à se déchaîner en devenant physiquement ou verbalement agressif. Cette colère peut conduire au harcèlement, au chantage, aux chamailleries, au sarcasme et à la critique en accusant, en criant sur autrui. Le comportement agressif se caractérise par l’expression des pensées, des émotions, des opinions et par la défense de ses droits, mais parfois au détriment des droits des autres. Le comportement agressif est rarement acceptable.
Les colères ouvertes ou assertives
C’est la façon saine de faire face à la colère. En se maîtrisant et étant confiant, la personne fâchée parle et écoute. Elle garde un ton calme et elle est ouverte aux opinions des autres pour aider à faire face à la situation. Ce comportement découle de l’affirmation de soi. Il consiste à exprimer ses pensées, ses émotions et ses opinions et à défendre ses droits tout en respectant ceux des autres, ceci de façon directe, honnête et appropriée. Cette colère peut aider les relations à croître. Elle exige de la patience, mais elle démontre une maturité de la personne.
Comment gérer les colères par la thérapie holistique ?
Par la réduction du stress
Gérer la colère n’est pas chose facile. Cela demande de la pratique. C’est une aptitude qui s’acquiert et un processus continu, parce que les facteurs déclenchant la colère sont omniprésents. La colère est faite pour être maîtrisée mais pas pour contrôler la personne qui en est victime. Les activités qui peuvent réduire le stress peuvent aussi aider à gérer et à atténuer les sentiments de colère. En faisant régulièrement de la marche, du cardio, vous arriverez à garder un peu plus de sang-froid.
Le calme, la méditation et les techniques de respiration pour éviter les colères
Essayez de rester calme grâce à la méditation, ou en appliquant des techniques de respiration. Dormir suffisamment et bien se nourrir vous aideront à acquérir une force mentale pour mieux faire face aux situations de stress et à avoir plus de confiance en soi en cas d’angoisse.
En réalité, nous avons tous besoin d’exprimer la colère. C’est essentiel à notre bien-être pourvu qu’elle soit maîtrisée et respectée.
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